1er janvier

Il y a un truc en rapport avec les colocataires d’université et à Harvard qui semble faire ressortir l’esprit d’entreprise chez les gens (le cas le plus célèbre étant, bien entendu, la naissance de Facebook). Cet esprit s’est emparé des étudiantes en histoire et études gouvernementales Alexa Buckley et Sarah Pierson, maintenant toutes les deux âgés de 23 ans, durant leur dernière année d’études. Leur but? Créer la paire de souliers plats parfaite. Des ballerines, pour être exact. « Nous sommes inspirés par la femme moderne, explique Alexa. Nous avons compris qu’il n’est pas facile de courir du métro au gym et au travail, d’aller souper et prendre un verre en talons hauts, et nous voulions réinventer la ballerine, pour qu’une femme puisse se sentir habillée sans avoir à toujours changer de chaussures. Il en résulte une collection qui reflète l’esthétique classique et épurée de ses fondatrices, avec des modèles en suède et en peau de veau, et même une version en édition limitée dotée de rubans féminins fantaisistes à attacher autour de vos chevilles.

Cette inspiration les a entraînées dans le royaume non seulement des designers et des propriétaires d’entreprises, mais aussi des véritables innovateurs. En plus des ballerines standards pouvant être commandées par taille, Buckey et Pierson ont créé un système de mesure simple que les femmes peuvent utiliser à la maison. Ces trousses sont gratuites, et incluent tout ce dont on a besoin pour trouver l’ajustement parfait, dont un ruban à mesurer et un manuel sur les pointures, même un crayon pour noter les statistiques propres à chaque pied.

La création d’une entreprise est une véritable montagne russe. On connaît des hauts et des bas extrêmes.

Alors, qu’est-ce qui fait de deux diplômées de fraîche date de telles expertes? Comme l’explique Sarah, vision et expertise sont deux choses distinctes. « Je crois qu’il a été très bon pour nous d’admettre au début que nous ne savions pas ce que nous ne savions pas, et il y avait beaucoup de choses dont nous ne savions rien. Nous étions à la recherche de gens capables de nous apporter connaissances et compétences. La création d’une entreprise est une véritable montagne russe. On connaît des hauts et des bas extrêmes, ajoute Alexa, en l’espace de quelques heures, parfois. C’est une période d’entraînement d’affaires. »

Il y a plus qu’une vision en commun chez ce duo qui complète les pensées les unes des autres. Ce sont également de grandes amies qui explorent leur nouvelle ville ensemble les fins de semaine, malgré les longues heures passées dans leur atelier de New York. Elles avouent même s’habiller l’une comme l’autre. « Il est arrivé plus d’une fois qu’on arrive au bureau habillées exactement de la même façon », explique Buckley. (Le jour de leur interview dans le cadre d’Estée Stories, elles portaient des trench-coats assortis.)

Elles ne sont pas très différentes non plus en matière de beauté. « Nous adoptons définitivement une approche qui priorise la peau, dit Alexa. « Le soir, je mets du sérum Advanced Night Repair, car j’ai la peau sèche. J’utilise beaucoup d’hydratant au quotidien. J’aime beaucoup mettre une touche de mascara, surtout du mascara noir. J’adore Sumptuous Knockout. Et j’adore le brillant à lèvres nude. J’ajoute, le soir, du crayon pour me faire des yeux de chat ainsi qu’un peu de poudre de soleil et de fard à joues.

« Comme Alexa, dit Sarah, l’hydratant est le plus important pour moi. Puis la protection solaire vient ensuite, partout là où je peux, surtout que je développe très facilement des taches de rousseur. Pour ce qui est du maquillage, un bon hydratant teinté, avec protection solaire, et un tout petit peu d’anticernes. Je suis moi aussi une adepte du mascara Sumptuous Knockout. C’est formidable : on peut obtenir définition et séparation, presque pour chaque cil. Il ne s’agglutine pas du tout. Et mon petit rouge à lèvres [qu’elle prend dans son sac] est Pure Color Envy en Insatiable Ivory. C’est, pour ainsi dire, la couleur nude idéale. Il n’est pas trop brillant. Il est juste un peu rosé. »

Alexa et Sarah espèrent un jour faire de Margaux une marque de style de vie à part entière, mais sont en attendant inspirées par leurs chères ballerines et s’efforcent de ne pas perdre le cap. « Il est parfois vraiment difficile de vivre tous ces hauts et ces bas; il faut trouver le moyen de décrocher, de trouver un équilibre d’une manière ou d’une autre, dit Pierson. Même si ce n’est que de participer à un cours de yoga le matin, une ou deux fois par semaine. Ça fait une énorme différence. »

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