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Estée Lauder semblait destinée à une vie de beauté. Ici, découvrez comment elle est passé du rêve de son nom tout en lumière à le voir sur des pots de soins de la peau partout dans le monde.
Mon âge? Je vous dirai simplement que ce n’est pas important.
Josephine Esther Mentzer est née à New York. Ses parents, Rose Schotz, une magnifique femme hongroise et Max Mentzer, un homme d’affaires tchécoslovaque portant une canne et des gants le dimanche, la nommèrent Esty, qui fut changé pour Estée quand elle commença l’école. Le nom est resté, mais un mystère n’a jamais été résolu : sa date d’anniversaire. « Mon âge? Je vous dirai simplement que ce n’est pas important » est sa réponse célèbre pour éviter la question. Elle était convaincue que l’« éclat » était, plus qu’un chiffre, la véritable essence de la beauté.
« La première beauté que j’ai reconnue était ma mère », a dit Estée. Le rituel de soins de sa mère, qui était d’appliquer des crèmes riches sur son visage et ses mains pour une peau douce et lisse, fait partie de ses souvenirs les plus lointains. « Les mains en disent autant que n’importe quel curriculum », disait Rose à sa fille impressionnable.
Estée souhaitait devenir une actrice, puisqu’elle croyait que « les actrices étaient l’incarnation de la beauté ». Elle est même apparue sur scène au théâtre Cherry Lane à New York quelques années après avoir donné naissance à son premier fils, Léonard, qui s’asseyait au fond du théâtre pour la regarder pratiquer. Finalement, le théâtre n’a pas su la satisfaire autant que la conception de soins de la peau. « Je voulais voir mon nom briller, mais j’étais prête à accepter de le voir sur un flacon. »
Lors d’un été passé à Mohegan Lake à New York, Estée a rencontré son premier amour, Joseph Lauter. Plus tard, Joe a changé son nom de famille pour « Lauder » pour corriger la faute d’orthographe qui était survenue lorsque son père avait immigré de l’Autriche vers les États-Unis. Le couple s’est marié en 1930 et s’est rendu peu après à Manhattan. Pour son mariage, le bouquet d’Estée se composait de lys calla blanc pur et elle portait une robe en satin qu’elle avait qualifiée de « plus longue traine du monde ». Et pour la première fois de sa vie, mais certainement pas la dernière, elle avait appliqué une touche de rouge à lèvres.
