1er janvier

La chef Christina Tosi distribuait des bonbons bien avant qu’une carrière dans la cuisine ne lui vienne à l’esprit. « J’ai grandi dans une famille de pâtissières » raconte Tosi, originaire de la Virginie. « Cuisiner a toujours été l’une des tâches essentielles à la maison, mais comme nous avions tous la dent sucrée, la pâtisserie nous remplissait de bonheur. »

 

Ses dons pour la pâtisserie lui ont été fort utiles, puisque son habitude de faire des gâteaux en rentrant de l’école l’a conduite au French Culinary Institute pour sa dernière année de secondaire. Après son diplôme, Tosi a suivi le parcours traditionnel : chef pâtissière dans des restaurants raffinés, comme le Bouley et le WD-50 de New York, avant de décider que le formalisme et la précision qu’exige ce métier n’étaient pas faits pour elle. « J’ai beaucoup étudié, et je pourrais parfaitement être ce type de chef pâtissière raffinée, mais après des années de pratique à peaufiner mes techniques, j’ai réalisé que j’étais faite pour quelque chose de plus informel, où je pourrais exprimer ma créativité sans me prendre trop au sérieux », explique Tosi.

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À propos des soins de la peau : Commençons par le début : Tosi n’utilise pas de nettoyant pour le visage. Jamais. « Je n’en ai même pas », avoue-t-elle. « Je me sers d’une lingette démaquillante pour retirer mon maquillage, mais, à part ça, que de l’eau. » Même si Tosi n’utilise pas de nettoyants pour le visage, elle compense en hydratant sa peau. « J’applique du beurre de karité non parfumé, apaisant et épais sur mes mains et mes jambes en sortant de la douche. J’ai toujours de la lotion pour les mains sur mon bureau, et quand je voyage, j’emporte des gants que je porte après m’être mis de la crème hydratante », explique-t-elle, soulignant que son plus gros budget est consacré aux crèmes hydratantes pour le visage et à l’écran solaire, qu’elle utilise abondamment en raison de son teint clair. À propos du maquillage : « Le maquillage au travail n’a tout simplement pas de sens pour moi », dit Becerra à propos des dangers d’amener des cosmétiques dans une cuisine chaude et chaotique. Au lieu de cela, son look beauté au travail se résume à des touches de non-maquillage, comme un baume à lèvres teinté recouvert d’un brillant à lèvres. « J’aime mettre du beurre de karité ou de la vaseline autour de mes yeux », révèle-t-elle. « Ça les aide à demeurer hydratés, et j’aime la façon dont ils brillent. » Cependant, en dehors du bureau, ses incontournables comprennent un fard à joues et un anticernes ainsi que l’œil charbonneux occasionnel qu’elle applique généralement avec un pinceau humide trempé dans l’ombre à paupières. « Si je sors, je me fais toujours les lèvres », dit-elle. « J’ai longtemps aimé les lèvres roses ou rouges, mais maintenant j’adore la nuance corail Impassioned d’Estée Lauder. C’est parfait pour l’été. »

Si vous êtes prête à mettre vos lèvres en évidence,
vous n’avez pratiquement rien d’autre à faire.
C’est l’un de mes secrets préférés.

Elle a trouvé cette occasion avec David Chang. « J’ai vraiment aimé son esprit, son dynamisme et sa passion, alors je me suis dit que j’allais juste travailler pour ce type et voir comment ça se passerait », dit Tosi à propos de Chang, le chef et entrepreneur chargé de faire connaître les ramens et autres délices inventifs d’inspiration asiatique au grand public grâce à la merveille culinaire qu’est son empire Momofuko. Et cet acte de foi a porté ses fruits. Après une « période d’observation », Chang a rapidement donné à Tosi carte blanche pour l’élaboration des desserts de sa chaîne de restaurants en pleine expansion. La tarte aux pommes que Tosi a conçue pour le menu dégustation de Chang, le restaurant Ko de 12 places a été un tournant dans le raffinement de son style, dit-elle, ce qui a contribué à renforcer sa confiance lorsqu’elle a pris les rênes de l’espace réservé aux sucreries de Chang, Momofuko Milk Bar. (Tous ceux qui ont déjà goûté à la tarte Crack sucrée et salée de Milk Bar, à ses chips, ses bretzels et ses biscuits Compost garnis de craquelins Graham et, bien sûr, à sa légendaire glace au lait de céréales, ont une dette envers Tosi).

Les emplacements satellites du Milk Bar à Brooklyn, des apparitions régulières à la télévision, un livre de cuisine culte et une collaboration très réussie (et sans gluten) avec la mannequin Karlie Kloss sous sa ceinture, et l’étoile de Tosi continue de monter. Cet automne, Target apportera ses mélanges de biscuits à la population, tandis que la marque de mode Band of Outsiders installera une vitrine de Milk Bar à emporter dans son magasin phare de Soho. Au printemps, Clarkson Potter va publier son deuxième livre, intitulé « Milk Bar Life ».

L’emploi du temps de Tosi est clairement et indiscutablement chargé, et sa routine beauté reflète cette contrainte de temps. Ici, la chef pâtissière de la prochaine vague avec une routine marathon étourdissante partage ses essentiels de beauté, dans la cuisine et à l’extérieur.

À propos du maquillage :
Même si une cuisine étouffante de chaleur n’est pas l’endroit idéal pour le maquillage, Tosi a l’art et la manière d’ajouter une touche de beauté à sa pâtisserie. « En général, je porte un peu de fard à joues, du mascara résistant à l’eau et un trait de ligneur qui ne risquent pas de couler à cause de l’humidité, juste pour me donner bonne mine », dit-elle en souriant. « En outre, j’ai toujours dans mon sac de la poudre, des papiers absorbants anti-brillance et du rouge à lèvres, parce que quand j’ai une réunion, je ne peux pas avoir l’air de sortir tout juste de la cuisine, en dépit du côté romantique de la chose. » Après le travail, Tosi n’a d’yeux que pour une couleur de rouge à lèvres transformatrice : « J’ai des cheveux roux bizarres, alors pendant longtemps, je n’ai pas porté de rouge à lèvres rouge, mais je m’y suis mise récemment », dit-elle. « Si vous êtes prête à mettre vos lèvres en évidence, vous n’avez pratiquement rien d’autre à faire. C’est l’un de mes secrets préférés. »

À propos des cheveux :
Les cheveux sont rarement une priorité pour Tosi, puisqu’elle doit les attacher aussitôt qu’elle entre en cuisine. Mais cela ne l’empêche pas d’ajouter juste un peu de brillance à ses mèches. « Généralement, je fais au moins une petite tresse, ou je les retiens avec une pince », dit Tosi, avouant qu’elle garde un fer à friser dans l’armoire de son bureau pour faire quelques vagues le soir venu! Quant à ses fameux « cheveux roux bizarres », ils sont complètement naturels. « J’ai eu une période pendant mon adolescence où je voulais avoir les cheveux bruns comme Dolores des Cranberries [groupe de musique], mais ma mère a refusé », se souvient Tosi en riant. « En fait, elle me l’a dit si souvent que je ne me suis jamais teint les cheveux, et je les aime vraiment maintenant. Ils sont super clairs en été et plus foncés en hiver. »

À propos des ongles :
« J’ai toujours un coupe-ongles avec moi à tout moment, parce qu’avoir des ongles courts qui n’accrochent pas est important dans une cuisine », insiste Tosi. Même si les normes du ministère de la Santé prévoient un régime sans vernis au travail, les jeunes nièces de Tosi l’ont récemment initiée aux couleurs brillantes, qui sont devenues sa préoccupation du moment pendant son temps libre. « Si je sais que je ne serai pas en cuisine pendant quelques jours, je mets du vernis brillant », dit-elle. Et ses orteils ont toujours une couche de vernis. « Je porte toujours, toujours du rouge »

À propos du parfum :
« Ma mère souffre de nombreuses allergies, si bien que nous n’avions jamais le droit de porter de parfum étant jeunes, et, en tant que chef, je ne peux absolument pas en porter », avoue Tosi. « Je ne porte même pas de déodorant parfumé! Le parfum en cuisine provoque un véritable déséquilibre et perturbe vos récepteurs sensoriels. » Tosi adore cependant être entourée d’odeurs et s’offre régulièrement des bougies parfumées aux effluves de nourriture, concombre, verveine, citron et menthe. Le soir, Tosi se parfume d’une manière un peu moins conventionnelle : « Je suis obsédée par l’odeur de ce vaporisateur anti-humidité, je pense que c’est mon parfum du moment », confie-t-elle. « Tout le monde me dit : “Tu sens vraiment bon”, et je réponds : “C’est ma laque pour les cheveux.” »

À propos des soins de plaisir essentiels :

Pour Tosi, les massages de pieds réguliers sont un plaisir indispensable. « Je cours beaucoup, je marche, je fais du vélo et je passe une grande partie de mes journées debout, alors mes pieds sont certainement la partie de mon corps que je dorlote le plus », dit-elle. Ce qui signifie des pédicures hebdomadaires complètes (« si ça ne dure pas une heure et demie, c’est que ce n’est pas bien fait »), souvent chez Pastel, un salon de manucure réputé de l’East Village à côté du Momofuku Milk Bar, recommandé à Tosi par David Chang en personne, qui se trouve être aussi un client régulier (c’est une primeur!). En plus des pédicures, Tosi s’offre aussi un massage par semaine. « Je porte beaucoup de charges pendant la journée, j’accumule donc beaucoup de tension et de stress dans le dos », dit-elle. « J’opte pour un massage des tissus profonds au Great Jones Spa. Les massages du quartier chinois sont très bien aussi, et si vous n’êtes pas prêt à dépenser 250 $, vous en avez un pour 60 dollars. »

La reine new-yorkaise des douceurs, Christina Tosi, discute des soins de la peau de peu d’entretien, les soins plaisirs et d’un article de maquillage qui se démarque.

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